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Les nuits avec LLJ
28 juillet 2006

Maux de la semaine

DESESPOIR

Je préfèrerais tellement mieux pouvoir écrire « mes espoirs », mais m’en reste-t-il ?

Je ne le sais pas.

Chacun dira qu’il y a des jours avec et des jours sans, et là encore j’aimerais mieux pouvoir écrire « 100 fois mieux ».

Des jours où il y aurait 100 fois plus de bonheur, 100 fois plus de sincérité, 100 fois plus d’amour et d’amitié, 100 fois plus de respect, 100 fois plus de considération, 100 fois plus d’honnêteté, 100 fois plus de compréhension…

… Et pourtant, je ne devrais pas me plaindre. J’ai une famille, un travail, un chez-moi, du bonheur tout autour de moi…

Ben oui, mais le bonheur tout autour de moi, c'est le bonheur des autres et je me réjouis pour eux, seulement le bonheur qui m’appartient à moi, on me l’a volé, pris, usurpé.

Et je dois vivre avec ce manque qui m’étreint chaque jour depuis 8 mois.

Les hauts et les bas, je les ai toujours eu, et jusqu’à il y a encore 8 mois, je croyais l’avoir gagné mon sommet, après tous les bas que j’avais traversé en 32 ans.

Le problème c’est que l’équilibre sur la plus haute pointe de la montagne du bonheur n’est pas facile à garder lorsqu’on est pas acrobate.

Alors, je suis revenue sur la colline, beaucoup plus stable, et j’ai laissé sur le chemin les frustrations et les sournoiseries des "substituts arrivistes" et des "déséquilibreurs", afin de ne pas me perdre moi-même dans l’aigreur, le mépris et l’indifférence.

Ils m’ont fait si mal et pourtant ils me manquent.

Ils m’ont rendu détestable et méchante jusqu’à ce que j’en oublie qui j'étais, mes valeurs, mon chemin de vie, et tout cet amour à partager et à donner.

J’ai juste appris que l’on ne peut pas donner son amour à ceux qui n’en veulent pas, qui le rejettent, peu importe la raison et le moyen utilisé.

MANQUE

Ils me manquent tellement quand je sais qu'ils ne veulent pas de moi, de mon amitié, qu'ils ne veulent pas ou plus me voir, qu'ils ne veulent plus avoir cette complicité exceptionnelle et unique que tout notre proche entourage nous a envié jusqu'à nous faire nous éloigner.

Ils me manquent tellement quand ils ne sont pas là et qu'ils ne m'appellent pas plus que je ne les appelle moi, parce que la situation a tellement dégénérée que toute communication naturelle, spontanée, sincère qui faisait que l'on était bien dans notre bulle, n'existe plus. Notre bulle qui a explosé lorsque le pic est venu le transpercer pour entrer dans cette bulle qui n'était pas la sienne, mais ce pic, voulait tellement en faire partie de cette bulle... ou qui a explosé pour donner de l'air à certaines personnes de cette bulle, qui n'en voulaient pas ou plus sans savoir l'exprimer, me le dire... Finalement, a-t-elle explosé de l'intérieur ou par l'extérieur ? Par les 2 côtés probablement, mais sans mon consentement !

AMOUR

J'ai appris au cours des derniers mois, qu'il était dangereux de révéler ces sentiments. Dire aux gens qu'on aime 'je vous aime", c'est bien, mais visiblement, le mot aimer à trop le dire fait peur à certaines personnes. Cela peut donner aussi un pouvoir à la personne qui reçoit ce trop plein d'amour et qui en profite jusqu'à en perdre le respect pour la personne qui déverse tout cet amour.

Il n'y a pas de mot pour dire "je t'aime" lorsqu'il s'agit d'une profonde amitié, réelle, sincère, loyale, fidèle et honnête, que l'on ressent si forte, qu'elle en parait indestructible. Dire "je t'apprécie" parait trop désuet et totalement inadapté à mon goût. Pourtant dans ce cas d'amitié, le mot "je t'aime" paraît ambigü aux yeux de ceux qui ne sont pas capable de l'exprimer ou de vivre pleinement ce sentiment réciproque d'amitié profonde, ou qui voudraient pourtant vivre la même amitié, mais ces sournois-là, qu'ils se trouvent des amis à eux, plutôt que de détruire le bonheur des autres.

COURAGE

Il m’en faut régulièrement pour affronter ce et ceux qui m'ont fait et me font encore parfois du mal.

Oui, il faut du courage pour affronter le monde quand on se réveille, que l’on ouvre les yeux et que l’on se rend compte que ce que l’on m’a fait vivre de plus merveilleux n’était qu’un rêve et non pas la sincérité du monde idéaliste qui se veut être mien.

Pourquoi faut-il toujours que mes plus grandes souffrances me parviennent par les personnes qui m'ont apporté les plus grands bonheurs de ma vie ?

Oui, il faut du courage pour ne pas sombrer devant ses erreurs, les erreurs de ceux qui nous font souffrir, pour savoir de nouveau ouvrir les yeux vers un ailleurs qui se devra d'être encore plus merveilleux que ce que l'on a déjà pu rencontrer et vivre.

Finalement, il y a toujours de l'ESPOIR...

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Commentaires
F
Dans chaque part de bonheur, il y a son propre malheur, mais celui qui accepte les deux parts de la vie retient le plus beau et accorde a l'autre part sa compassion. c'est comme une fleur née dans le desert car de se fait plus rare que dans la roseraie et donc plus precieuse.<br /> L'espoir reste notre futur.
M
Wah... Comme je te comprends dans ton désespoir ! <br /> Mais comme je t'envie d'avoir vécu une si belle amitié, malgré les souffrances qu'elle t'a apportées! ... <br /> Ceci dit, je trouve ta conclusion d’une grande sagesse !
N
Ps : J'oubliai ... Très bien la note de gaité colorée, avec tes superbes photos de la Pink'd Party ;-)<br /> Vite, vite : la suite, la suite !
N
Ben moi ..."Je T'Aime !" et si tu n'es pas contente, et bien c'est pareil ;-)<br /> Ps : Sinon ... comment dire : Ouchhhh, tu m'as encore plombée dès la terrible première phrase. Heureusement, il y a aussi Ton salvateur mot de la non Fin... Grosses Bizzz Jolie personne !
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